La biotech RD-Biotech vient d’inaugurer une unité de production d’ADN plasmidique, brique indispensable des médicaments de demain. Ce projet soutenu par l’Etat, lauréat de France Relance, se situe  au cœur de l’écosystème de la technopole Temis Santé qui intègre notamment le CHRU de Besançon et l’Établissement français du sang (EFS)

Une brique élémentaire pour les nouveaux traitements

L’entreprise se dote ainsi de la première unité française de bio-production d’ADN plasmidique aux normes pharmaceutiques de Bonnes pratiques de fabrication (BPF).

Les plasmides sont des petits fragments d’ADN circulaire indépendants, présents dans les cellules bactériennes en plus de l’ADN chromosomique. Capables de se répliquer de manière autonome, ils sont utilisés en médecine pour insérer des morceaux d’ADN d’intérêt thérapeutique afin d’exprimer des protéines ou des ARN messagers.

C’est de cette brique élémentaire que découlent les nouveaux traitements comme les vaccins à ARN Messager ou les thérapies cellulaires basées sur la modification génétique des cellules immunitaires lymphocytes T dans la lutte contre le cancer.

Un processus industriel inédit

Ce processus industriel inédit est basé sur le « tout usage unique » qui offre gain de temps et sécurité, car l’ADN n’est en contact qu’avec du matériel neuf qui est ensuite jeté. Le nettoyage et la désinfection des outils sont ainsi limités. Le bâtiment a été conçu et construit autour de ce processus, modulable et extensible pour augmenter plus facilement la production, réduire les délais avec des coûts maîtrisés.

Cette nouvelle unité, qui entrera en phase de production dès la rentrée, sera en mesure d’offrir un service complet du design des plasmides à la livraison d’ADN plasmidique, en passant par la réalisation de petits lots pour les tests et la recherche et développement.

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