Le métro ou le RER sont moins polluants que les véhicules thermiques. Il faut donc encourager l’utilisation de ces transports en commun. Mais le problème c’est que l’air ambiant dans ces enceintes ferroviaires est trois fois plus pollué qu’à l’extérieur pointe le récent rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES). Or des millions de personnes utilisent chaque jour ces moyens de transport souterrain dans sept agglomérations urbaines : Paris, Marseille, Lyon, Lille, Toulouse, Rennes et Rouen.

Ce rapport est alarmant. Les données épidémiologiques et toxicologiques suggèrent la possibilité d’effets cardiorespiratoires compte tenu des modifications biologiques observées en lien avec l’inflammation, le stress oxydant et la fonction cardiaque.

L’ANSES insiste sur la nécessité de limiter cette pollution et recommande donc de définir des nouveaux indicateurs avec des concentrations à ne pas dépasser.

 

Rapport de l’ANSES

https://www.anses.fr/fr/content/am%C3%A9liorer-la-qualit%C3%A9-de-l%E2%80%99air-dans-les-enceintes-ferroviaires-souterraines

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