L’obésité et le surpoids concernent près d’un Français sur deux. L’obésité est globalement en constante augmentation depuis vingt, surtout chez les 18-24 ans passant de 2,1% en 1997 à 9,2% de la population en 2020. Elle marque une stabilité depuis une dizaine d’année chez les 55-64 ans comme vient de le rappeler et argumenter l’INSERM, avec de nouvelles études.
Les disparités régionales et sociales sont importantes. La prévalence de l’obésité en 2020 dépasse 20 % dans le Nord et le Nord-Est de la France et elle est la plus basse (moins de 14,5 %) en Île-de-France et dans les Pays de la Loire. La prévalence de l’excès de poids est de 51,1 % chez les ouvriers, 45,3 % chez les employés, 43 % chez les professions intermédiaires et 35 % chez les cadres.
La prévention est la clé de voute de la lutte contre l’obésité et les comorbidités associées. L’objectif de la prise en charge de l’obésité est d’améliorer la santé. Une perte de poids durable de 10% améliore une grand nombre des complications associées (diabète, hypertension, stéatose hépatique, maladies cardiovasculaires, apnée du sommeil) et la qualité de la vie. Maintenir une perte de poids durable est le principal défi. L’obésité dépend de facteurs variant d’une personne à l’autre et sa prise en charge nécessite une approche innovante, personnalisée et multidisciplinaire à long terme, qui tient compte des objectifs de traitement de chaque individu, ainsi que des avantages et des risques des différentes thérapies.