Ce consortium réunit Owkin, l’Institut Gustave Roussy, le Centre Léon Bérard, la société française d’imagerie numérique Tribun Health, la Fédération nationale des Centres de lutte contre le cancer Unicancer ainsi que Cypath, société française de diagnostic pathologique. Il  est financé par France 2030 et opéré par Bpifrance, par l’Union européenne – Next Generation EU, dans le cadre du plan France Relance. Il a pour objectif de faire de la France un leader mondial dans l’utilisation de l’IA appliquée à la pathologie numérique, au cours des 5 prochaines années.

Des objectifs pour faciliter le développement de la médecine de précision

PortrAIt va permettre aux équipes de recherche des hôpitaux et aux laboratoires de pathologie de toute la France de travailler avec les leaders technologiques français pour développer et déployer de nouveaux outils d’IA en pathologie numérique. L’objectif est d’améliorer à terme la prise en charge du cancer. Le projet vise à créer au minimum 15 outils d’IA en pathologie numérique, que ce soit pour accélérer le travail du pathologiste, détecter la présence de certains biomarqueurs ou prédire l’évolution des patients.

Des outils innovants pour lutter contre le cancer

Concrètement, PortrAIt vise à former des modèles d’apprentissage automatique (machine learning) pour analyser les données des lames de pathologie numériques (images numérisées d’échantillons de tissus de patients). En produisant des outils de diagnostic plus efficaces et plus accessibles, les cliniciens seront ainsi en mesure de mieux adapter les traitements aux besoins individuels des patients à un stade plus précoce de leur maladie. La détection de biomarqueurs et une meilleure prédiction de l’évolution des patients aideront également les oncologues à personnaliser les traitements.

Les outils de diagnostic IA seront testés et déployés dans les centres de cancérologie et les laboratoires de pathologie français. D’une durée totale de 5 ans, ce projet vise à mettre en place sa plateforme de recherche dans un délai d’un an, puis, sous 4 ans, à déployer, dans les hôpitaux, de nouveaux outils de diagnostic basés sur l’IA pour les patients.

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